Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MEURIS, Adolphe,Eugène « MAURICE » ; « CAPORAL »

Né le 23 mars 1862 à Lille — Journalier — Ivry — Londres
Article mis en ligne le 18 décembre 2023
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Né de parents belges, Eugène Meuris avait été condamné entre 1878 et 1884 à plusieurs peines de 3 à 6 mois de prison pour « vol et vagabondage”. En 1892 il fut signalé à Ivry, où il avait notamment travaillé dans une fabrique de couleurs, et comme s’y livrant à de la propagande anarchiste. Il avait joui auparavant d’une certaine aisance à l’exploitation d’un brevet pour la fabrication de fleurs artificielles avant de faire faillite.

En décembre 1894 un indicateur signalait le départ de Londres pour la France de trois anarchistes — Eugène Maurice, Lucien Laurier et Jean Liméraque — qui avaient été accueillis au 23 Dean Street à Soho chez le cordonnier Felix.

Réhabilité en juin 1899 et ayant ensuite demandé la nationalité française, il devint ensuite « dévot » à la suite d’une grave maladie se rendant régulièrement aux offices du dimanche et lisant La Croix. Au début des années 1900, il fut rayé des listes d’anarchistes.Il était domicilié 6 rue Samson à Ivry et trvaillait dans une fabrique de papier de verre à Ménilmontant.


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