Jules Tanton demeurait 37 rue Saint-Pha à Saint-Quentin. En 1876 il avait été condamné à 1 mois de prison pour « vol ». En 1890 il tentait d’organiser des tournées de conférences dans le Nord. Fin avril 1892, considéré comme « très dangereux » et disparu de Saint-Quentin, il était l’objet d’un avis de recherche et d’un mandat d’arrêt, préventivement à la manifestation du 1er mai. Il était alors semble-t-il à Paris.
Revenu à Saint-Quentin où il demeurait 9 rue du Vieux-Port, il avait été arrêté le1 9 février 1894 avec 13 autres compagnons dont Robinet, Massey et Boulanger. Selon la police il servait « de coursier entre les groupes anarchistes de Saint-Quentin, de Lille, de Reims et de Paris. ».