Militant de la CNT de son quartier de Madrid (Tetuan), Felipe Hernandez Galan avait combattu pendant la guerre sur les fronts de Madrid, Tolède et Teruel. Début février 1939, lors de la Retirada, il passait en France où il était interné au camp de Saint-Cyprien avant d’être envoyé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) dans la zone de la frontière belge. Après l’armistice il fut de nouveau arrêté et interné à Caylus et au Vernet dont il parvint à s’évader avec la complicité de paysans résistants. Il se réfugia alors au nord de Toulouse à Grenade-sur-Garonne où dès le début d’avril 1943 il avait adhéré à la FL clandestine de la CNT (qui comptait alors au moins 23 membres). Puis avec plusieurs autres militants de la CNT-FAI — dont Teodomiro Hurrtado Rodriguez — il avait participé à la Résistance. Le groupe avait été chargé de fournir à la Résistance locale des renseignements sur les activités et les déplacements de troupes allemandes et avait été également chargé de diverse opérations de sabotage lors des combats de la Libération. Trois de ces espagnols furent fusillés à Grenade-sur-Garonne en août 1944.
HERNANDEZ GALAN, Felipe
Né à Madrid le 2 mars 1915 — CNT – Madrid (Nouvelle-Castille) – Haute-Garonne