En 1887 Alphone Pierret participait à Paris aux réunions de la Ligue des antipatriotes. En 1888 il était membre de la Jeunesse anarchiste de Saint-Denis.
Il s’agit vraisemblablement du Pierret qui Le 19 février 1891 avec une quinzaine de compagnons dont Voyez, Ferrière, Collion, Bastard, Pernin, Galau et Henri Decamps (voir ce nom) avait perturbé un tirage au sort à Saint-Denis. Selon La Révolte (20 février 1891) il avait été le seul du groupe « entré dans l’édifice municipal, il s’avance vers le maire chapeau sur la tête, refuse de se découvrir, disant qu’il ne respecte pas l’autorité, refuse de tirer son numéro, répondant qu’il protestait contre l’impôt du sang, enfin se fait expulser en criant : vive l’anarchie ! à bas la patrie ! ».
En mars 1894 il figurait sur une liste d’anarchistes de Saint-Denis où il habitait 3 rue de la Charronnerie.