Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SIK, Toma Yeshaayahu [Tamas SCHÜCK]

Né à Obuda (Budapest) le 17 août 1939 – mort le 13 juillet 2004 - Traducteur – Tel Aviv (Israel) - Hongrie
Article mis en ligne le 18 août 2024
dernière modification le 21 août 2024

par R.D.
Toma Sik

Survivant de l’holocauste du ghetto d’Obuda (Budapest) Tamas Schïck plus connnu sous son nom hébreu de Toma Sik, était parvenu à gagner la Palestine en 1945. Dès son adolescence il s’opposa au militarisme. Objecteur de conscience il effectua un service civil pendant 4 ans dans un kiboutz puis devint un conseiller pour les pacifistes du War Resisters International (WRI) et du Bloc de la Paix (Gush Shalom) et participa à toutes les luttes pour les droits des arabes, des hébreux et de toutes les minorités ethniques, notamment les bédouins du Neguev. Il travaillait comme rédacteur et traducteur en anglais pour l’hebdomadaire palestinien Al-Fajr et comme photographe pour la Société des études arabes de Jérusalem-Est.

À partir de 1974, il allait consacre tout son temps à l’activité politique, tout en développant un style de vie plutôt simple basé sur le naturisme végétalien. Sa présence était courante à toutes les manifestations politiques, où il distribuait, à vélo, des pamphlets écrits et ronéotés par lui. Pendant un certain temps, il a travaillé au siège londonien du WRI. Il était également actif au sein d’Amnesty International en Israël et d’Alba Kör, un mouvement hongrois non-violent et pacifiste.

Pendant de nombreuses années, il participa activement au mouvement espérantiste, enseigna la langue internationale à ses enfants et sa maison de Tel-Aviv devint un centre d’accueil des étrangers et de rencontres espérantistes.

En 1996, il quitta Israël et s’installa à nouveau en Hongrie. En 2003, il acheta une ancienne ferme à Kónya-Szék où il tenta d’établir une commune agro-écologique libertaire, basée sur les principes du naturisme végétalien. Toma Sik est mort accidentellement le 13 juillet 2004, à Kónya-Szék, écrasé par un tracteur qui ne l’avait pas vu.


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