Francisque Macard avait été expulsé du canton de Genève le 16 février 1886 en raison de ses activités politiques. Mais l’arrêté avait été reporté en 1887 à la demande de sa mère, chez qui il résidait à Genève, et à condition de garder une attitude plus réservée. En 1890, bien que n’appartenant à aucun groupe il se faisait remarquer dans toutes les réunions et fréquentait plusieurs compagnons dont Bordat, Herzig, Héritier, et Philippot entre autres. Le 1er mai 1890 il avait participé à la manifestation du 1er mai à Florissant.