Fils de Maximino et de Feliciana Pedraz, Juan Poveda Pedras, qui avait fait son service miltaire en 1918, résidait en 1922 à Béziers où il travaillait comme mosaïste, puis à Bédarieux et Bousquet-d’Orb où il travaillait comme manœuvre. Depuis mars 1925 il était à Castres où il avait été l’un des fondateurs du groupe espagnol Los Gladiatores dont étaient également membres Gines Urrea et Joaquin Romeo. Il était un diffuseur du journal Tiempos Nuevos. Selon la police il recevait beaucoup de propagande anarchiste qui aurait été à l’origine de l’assassinat le 7 décembre 1925 de l’abbé de Castres Carayol par un autre espagnol, Francisco Sorabas qui se serait ensuite suicidé lors de son arrestation.
En 1925 il travaillait comme manœuvre à la fonderie Barthes et demeurait 24 rue Fagerie.
En 1937 il était domicilié 81 rue de la République à Céret (Pyrénées-Orientales) où il était l’un des responsables du groupe anarchiste avec l’ouvrier carreleur Paul Fernandez Marco. Le 7 octobre 1937, comme ce dernier et une dizaine d’autres espagnols, il fut l’objet d’une demande d’expulsion de France par le Préfet des Pyrénées-Orientales, expulsion prononcée le 6 décembre suivant. L’arrêté lui avait été notifié le 14 décembre avec un délai de 15 jours pour quitter le territoire.
Il vivait en concubinage avec Pilar Claveri dont il avait trois enfants reconnus.