Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SAUERBORN, Nicolas

Né le 4 novembre 1837 à Moselsurch (Allemagne) — Tailleur d’habits – Allemagne – Liège – Genève
Article mis en ligne le 6 octobre 2024
dernière modification le 3 mai 2025

par R.D.

Nicolas Sauerborn, venant semble-t-il de Mïnstermenfeld (Prusse), résidait au début des années 1880 à Liège en Belgique et était membre du groupe anarchiste allemand. En janvier 1883, il figurait parmi les fondateurs du cercle Deutsches Arbeiter Bildinger Verein, crée en vue de propager les idées du journal anarchiste la Freiheit de Most. Devenu l’un de ses plus actifs membres, il fut expulsé de Belgique par arrêté du 16 avril 1883 et vint se réfugier à Genève. Il avait intégré le groupe anarchiste allemand qui se réunissait au café Toggweiler, 2 rue Toutes Âmes et avait son siège rue Guillaume-Tell.

En décembre 1887, il était au nombre des anarchistes qui se réunirent au café Toggweiler, sous la présidence Fischer, rédacteur du journal le Social Democrate, de Zurich, pour juger l’agent provocateur Haupt et ce fut lui qui fut chargé d’aller le chercher à la société allemande, 5 rue Guillaume-Tell, pour le ramener chez Toggweiler.

Cette même année 1887, Sauerborn, qui était marié à Jeanne Huppermans et père de 3 enfants, avait fait une demande de naturalisation (?) qui avait été rejetée en raison de ses activités.

En 1890 il aait été lun des organisateurs de la manifestation du 1er mai tenue à Florissant.

En 1891 il était le président du groupe allemand, qui comptait alors 180 mebres dont il avait été l’un des organisateurs avec Otto Fechner, Laurent Fischer et JeanHuffer.
Lors de la grève des maisons Blum frères et Bloch, marchands tailleurs, qui a eu lieu dans le cours de cette année, il a présidé la commission qui dirigeait le mouvement et il a prononcé à cette occasion des discours très violents contre les patrons dans les assemblées des grévistes.
Il était en outre très ié au compagnon Pail Schultze qu avait été expulsé de Genève et résidait à Annemasse où il le visitait.

En 1894 il figurait à l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France.


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