Selon le journal Paris, Beaure (parfois orthographié Baur) avait été le voisin de Vaillant (qui demeurait au n°17 de la rue de la Raffinerie) et son ami.
D’après le recensement de 1891, à Choisy-le-Roi, au 35 de la rue de la Raffinerie habitait un prénommé Paul (sic) Beaure, 39 ans, marchand de chaussures, avec son épouse, Mélanie, 36 ans, blanchisseuse et leurs quatre enfants. Il s’agit vraisemblablement d’une erreur de prénom ?
Pierre Beaure était arrêté le 1er mars 1894, à son domicile, 35 rue de la Raffinerie à Choisy-le-Roi, pour association de malfaiteurs et libéré le 6 mars après avoir été fiché comme anarchiste.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°11.706. La Préfecture de police orthographiait mal son nom.
La famille Beaure, originaire de Saint-Léonard, eut un rôle important dans le mouvement anarchiste : voir en particulier Armand Beaure, Barthélémy Beaure fut condamné, quant lui, par la cours d’assises de Limoges, le 13 novembre 1896, à 6 ans de réclusion pour fabrication de fausse monnaie. La femme de Jean Beaure demeurant 8 rue de la Raffinerie à Choisy-le-Roi était la maîtresse d’Emile Lenfant.