En 1921 Domenico Aratari avait été l’auteur d’un attentat à la bombe contre une manifestation fasciste à Florence. Puis avec sa compagne – morte peu après – et ses deux fils il avait émigré en Amérique latine où grâce au vieux passeport d’un mort il allait vivre sous une fausse identité en Uruguay. En Italie il avait été condamné par contumace à 30 ans de réclusion.
En Uruguay il fut l’ami de Luiggi Fabbri et continua d’y combattre le fascisme sous tous ses aspects.
Revenu en Italie après la chute du fascisme, il continua de militer jusqu’à son décès en 1952.
Au moment de son décès, les registres l’État civil qui ignoraient sa fausse identité mentionnaient qu’il était toujours en vie et sous le coup de la condamnation de 1921.
Ses deux fils, qui ignoraient la véritable identité de leur père, vivaient sous sa fausse identité.