
Marié avec Catherine Degrotte et père de deux enfants Jean Gelhausen demeurait 48 rue de Paris à Ivry où le 1er juillet 1894 il avait été l’objet d’une perquisition sans résultat, mis en état d’arrestation et poursuivi pour « association de malfaiteurs ». Il avait nié s’occuper de politique ni participer à des réunions publiques ou privées. Selon un rapport de police, bien « qu’il ne fasse pas de propagande » il était un anarchiste convaincu et fréquentait la brasserie suisse d’Ivry où autrefois se tenaient des réunions des anarchistes de la région. Il fut incarcéré à Mazas, remis en liberté provisoire le 9 juillet avant de bénéficier d’un non lieu en juin 1895.