Fils de l’ouvrier serrurier Antoine et de Marguerite Berger, Johannès Gallet qui habitait 49 rue de la Préfecture, siège de la Librairie Sociologique J. Gallet où était diffusée la littérature anarchiste et socialiste de l’époque, avait été l’un des organisateurs d’un petit congrès régional, tenu le 10 février 1901 au café Argand et ayant pour thème “L’action syndoicale, le mouvement ouvrier et les anarchistes”. Il fit ensuite partie du groupe organisateur d’un nouveau congrès régional devant se tenir le 26 mai et ayant pour ordre du jour “L’action syndicale et les anarchistes — Entente nationale et internationale entre les groupes révolutionnaires et anarchistes — La grève générale et le communisme”.
Il était en 1902 membre du groupe anarchiste de Saint-Étienne dont faisaient également partie B. Ledin, Argaud et Bastet. Il fut à la même époque candidat anarchiste abstentionniste face au leader socialiste Aristide Briand. Il fut également le correspondant local de la nouvelle série de L’Homme libre (Paris, 1903-1904) publié par Ernest Girault. J. Gallet aurait été à l’origine d’une loi sur la retraite des vieux travailleurs.
Au début des années 1900 une Antonia Gallet était membre de la Commission exécutive du Groupe Féministe révolutionnaire de Saint-Étienne dont faisaient également partie Maria Chessat, Louise Jacoud, Catherine Richard, Maria Lachand, Eugénie Fayard, Félicie Ledin, Marie Gras, Anna Lescure, Marhilde Bourdonnet, Victorine Livet et et Marie Basson. S’agi il de la compagne ou d’une paente de Johannés ?