Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GALY, Alphonse, Germain “Le PONTIFE”

Né le 21 mars 1884 à Fraysse (Tarn) — mort en 1965 — marchant ambulant — Béziers (Hérault) - Barcelone (Catalogne) - Paris
Article mis en ligne le 27 juin 2007
dernière modification le 17 septembre 2024

par R.D.

Fils de Gaby et de Marie Ginestet, Alphonse Galy (parfois orthographié Gally) dit Le Pontife était le principal animateur du mouvement anarchiste à Béziers (Hérault) avant la première guerre mondiale.

Lors de la crise viticole de juin 1907 il auraut été l’un des instigateurs de la mutinerie du 17è Régiment d’infanterie.

Marié et père d’un enfant (Pierre, né en 1912), il demeurait 8 rue Desalles où lors d’une perquisition (mai 1913), la police avait trouvé journaux et brrochures anarchistes. La polce qui le considérait cimme paraissant "intelligent, convaincu et résolu" jugeait qu’il pourrit "être dangereux".
IL participait notamment aux réunions du groupe La Libre discussion fondé au début des années 1910 par un nommé Hayart (décédé début 1912) qui se réunissait au café Armand, Avenue de Bédarieux. Outre Galy, étaiet membres de ce groupe Juarez Marc (expulsé), Jenri Thocaven (camelot, expulsé), Camille Castou (camelot), Justin Faget (courtier en vins), Louis Vidal ’ouvrier opticien), et Elie Gleizes (ouvrier ferbalntier).

Le jour de la mobilisation en 1914, la vingtaine de militants du groupe se réunit clandestinement et Galy fut le seul à annoncer qu’il désertait. Il passait alors en Espagne où il il poursuivait ses activités professionnelles et donnait des cours de français. Il y fut alors membre du Groupe international qui se réunissait 416 calle Cortes et dont faisaient entre autres partie Martiel Desmoulins, Gaston Leval, Victor Serge, Henri Bramer, Costa Icar et Louis Dressler. Accusé d’avoir participé à un attentat, il aurait été expulsé d’Espagne.

Rentré en France vers 1930 il était condamné le 2 mars 1932 -pour insoulission et emprisonné à à la Santé dans la même cellule que le communiste Raymond Guyot. En 1934, son ami Joseph Garrigues, anarchiste avant 1914, le retrouvait à Paris où il habitait le XX°, 5 place Emile Landrin iù il exploitait un commerce, puis le IIè, 43 rue d’Aboukir où il tenait Le Comptoir parisien de nouveautés (tissus et confection). Il serait alors devenu communiste comme Garrigues et quelques autres anciens militants de Béziers.

Après le coup d’etat franquiste de juillet 1936, il aurait été chargé de recruter des ouvriers spéciialisés en montage d’avions.

En février 1937 son retour à Béziers était signalé. Au printemps il fréquentait, selon la police, le groupe anarchiste qui se réunissait rue de l’Argenterie, groupe qui, à la même époque, avait rçu plusieurs exemplaires d’une brochure "à couverture rouge, sans titre et nom d’éditeur" d’une cinquantaine de pages et traitant de la fabrication d’explosifs à peu de frais. Le 9 mai il avait participé avec d’autres annarchistes - dont Jean Ravaille - et communistes à la manifestation et les incidents survenus aux arènes lors l’issue d’une course de taureaux. Selon les Rensignements Géénraux il était toujours anarchiste.

[Il y a peut être identité avec Alphonse Galy qui en 1914 habitait 34 avenue Lavaur à Castres dans le Tarn (cf. L’Anarchie, année 1914)]


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