Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

se suicide (?) le 23 novembre 1935

GARIONI, Mario

Lyon (Rhône) — Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 9 juillet 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

En 1920 pour échapper au fascisme Mario Garioni s’était réfugié en France et s’était installé à Lyon. Expulsé en 1925, il se rendait en Belgique dont il était également expulsé. Après un séjour au Luxembourg et en Suisse, il gagnait l’Espagne en 1931 lors de la proclamation de la République. En 1933 il était reconduit à la frontière portugaise. Revenu clandestinement à Barcelone, il y était arrêté et le 20 décembre 1933 était condamné à un an de prison. A la fin de sa peine, il était reconduit à la frontière française et était arrêté à Perpignan et condamné à un mois de prison pour « contravention à arrété d’expulsion ».Toutes ces arrestations et emprisonnements avaient ébranlé peu à peu sa santé mentale et il devint paranoiaque. A sa libération de la prison de Perpignan, il commençait à errer dans le sud de la France et vivait alors dans une mine désaffectée au bord d’une voie ferrée. Le 23 novembre 1935 Mario Garioni se serait jeté sur une voie ferrée près de Toulouse. Toutefois, selon certaines sources de l’époque, on aurait trouvé son corps décapité et ligotté sur les rails.


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