Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né en 1871 — mort le 20 octobre 1935

GOMEZ POZO, Aquilino

MLE — CNT — Barracaldo (Euskadi)
Article mis en ligne le 12 septembre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

On ne sait rien de la vie d’Aquilino Gomez Pozo jusqu’au début du 20e siècle. Il milita toute sa vie dans la zone du Nervion. En 1902 il présenta à Gallarta la pièce de théâtre El pan del pobre dont il était le metteur en scène. L’année suivante il était l’un des administrateurs du journal El Ideal del Esclavo (Bilbao — Sestao, 1901-1902 & 1903) et participait à la grande tournée de propagande organisée par Tierra y libertad de Barcelone.

Etabli à Barracaldo il était en 1911 directeur de El latigo de Barracaldo (2 numéros) puis de El Latigo (1912-1914, 25 numéros). En septembre 1911 sa participation aux grandes grèves du secteur sidérurgique en Vizcaye lui valu d’être arrêté. Il a sans doute participé le 8 décembre 1912 à la fondation de la Fédération des groupes libertaires de la région basque dont l’organe était El Latigo auquel collaborèrent entre autres Fermin Salvochea, Anselmo Lorenzo et Galo Diez. En avril 1913 il participa comme orateur au grand meeting tenu à Barracaldo en défense du docteur Queralto. Il fit le délégué des groupes anarchistes de Barracaldo et de San Sebastian au congrès anti guerre tenu au Ferrol en 1915. Il participa également à de nombreuses tournées de propagande dont celle de F. Sanchez Rosa.

Collaborateur du journal El Productor (Séville) en 1919-1920, on ne sait rien de son activité pendant la dictature de Primo de Rivera, si ce n’est, qu’il souscrivait régulièrement à La Revista blanca en faveur des prisonniers. Au début des annaées 1930 il forma de nombreux jeunes militants à Barracaldo et était membre du syndicat CNT El Yunque. Emprisonné sept mois après la révolution d’octobre 1934, sa santé déclinait très vite et il décédait à Barracaldo le 20 octobre 1935.


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