Vicente Gil militait au syndicat de la métallurgie CNT de Pueblo Nuevo (Barcelone) où il résidait depuis son enfance. Après avoir participé aux combats de juillet 1936, il s’était enrôlé dans un régiment d’artillerie. Exilé en France lors de la Retirada, et après avoir été interné dans divers camps, il était envoyé dans une compagnie de travailleurs dans le Puy-de-Dôme où pendant l’occupation il fabriquait du charbon pour les gazogènes près de Saint-Ours les Roches et travaillait au déminage du camp militaire de la Courtine. Il s’éprenait d’une jeune française, dont les deux frères seront assassinés par la Gestapo pour avoir ravitaillé en essence les maquis de la région. Il participait à la même époque à la réorganisation de la CNT et du MLE (Régionale n°3) et collaborait à la résistance. Vicente Gil, qui est resté à Saint-Ours les Roches, a continué à militer au MLE en exil de la région du Puy-de-Dôme jusqu’à son décès le 28 juin 1991 au cours d’une opération.
GIL, Vicente
Né vers 1913 — mort le 28 juin 1991 — Ouvrier mécanicien — MLE — CNT — Pueblo Nuevo (Barcelone) — Saint-Ours Les Roches (Puy-de-Dôme)