Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Sannicandro Garganico le 13 mai 1888 — mort en 1971

GUALANO, Emanuele

Paysan — Sannicandro Garganico
Article mis en ligne le 17 octobre 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Devenu très jeune militant socialiste, après avoir assité à une conférence, et secrétaire de la section locale du PSI, Emanuele Gualano, à la lecture de la presse libertaire, était devenu anarchiste et avait été poussé à la démission du PSI en 1911. Il fondait alors à Sannicandro Garganico le cercle Francisco Ferrer. Pendant la première guerre mondiale il menait une très active propagande antimilitariste à la suite de laquelle il fut poursuivi fin 1917 pour « diffusion de manifestes contre la guerre et incitation à la révolution ». Après la guerre il participait à de nombreuses occupations de terre par les paysans, ce qui lui valu d’être poursuivi. En 1922 il exerçait toujours une grande influence chez les paysans de la région. Arrêté en novembre 1926, il était condamné à 4 ans d’isolement et était interné à Oantelleria, Ustica et Ponza. Libéré en février 1930, il retournait à Sannicandro où en novembre, pour pouvoir faire vivre sa nombreuse famille, il demandait aux autorités une autorisation d’ouvrir un kiosque à glaces et café et s’engageiat à ne plus avoir aucune activité politique.

Emanuele Gualano est mort à Sannicandro Garganico en 1971.


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