Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né en 1893 à Avila — mort en janvier 1957

HERNANDEZ, Miguel

Artiste peintre — FAI — MLE — CNT — Madrid (Nouvelle-Castille) — Paris
Article mis en ligne le 13 novembre 2007
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Miguel Hernandez avait émigré au Brésil en 1912 puis était reentré en Espagne. En juillet 1930 Miguel Hernandez était le trésorier à Madrid du Comité poir l’Amnistie. Il était alors membre du groupe Los Intransigentes de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et avec Benigno Mancebo et Gonzalez Inestal participait à la publication de l’hebdomadaire El Libertario (Madrid, 1931-1933) et aux Ediciones Libertarias. Il collabora également en 1935-36 au journal Campo Libre (Madrid, 1935-1939) organe de la fédération paysanne CNT du Centre. Pendant la guerre il aurait été milicien.

Exilé en France, il fut interné dans divers camps tandis que sa femme, qu’il ne reverra jamais plus, était renvoyée en Espagne. A la Libération il s’installait dans le quartier de Belleville à Paris où il fut, après la scission du mouvement libertaire en 1945, le premier administrateur de España Libre organe de la tendance dite collaborationiste. Miguel Hernandez, commença à peindre en 1947 et est considéré comme l’une des figures historiques de l’art brut : “…lorsque, dans la seconde moitié des années 40, il commence à peindre des huiles sombres, c’est pour évoquer sans cesse, à la manière des artistes brut, le visage de sa femme, seule tache claire dans des sinuosités serpentines, sombres, soutachées, obtenues en laissant le pinceau glisser à la manière de Munch. Tout est spirale et enlacement, les figures humaines ou angéliques sont courbées, pliées” (cf. J.P. Delarge).

Miguel Hernandez est décédé à Paris en janvier 1957 des suites d’une opération et été enterré au cimetière de Pantin.

Œuvres : — Era un cadavre, Andante ! (Novela Ideal).

Plusieurs de ses tableaux figurent au Musée d’art Brut de Lausanne ainsi qu’au Musée de Villeneuve-d’Ascq.

Tableau de M. Hernandez

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