Avant la première guerre mondiale Alphonse Joujou, frère de Jean, militait à La Grand-Combe (Gard) où il tenait un stand de tir. Le 28 mars 1899, suite à une manifestation lors du tirage au sort des conscrits où il fut accusé d’agression contre un brigadier de gendarmerie, il fut condamné par la cour d’appel de Nîmes à un mois de rpison et 50 francs d’amende. Adjoint au maire d’Aimargues, il fut condamné le 6 novembre 1900 avec Émile Jourdan à 20 jours de prison pour avoir “défenestré” les urnes lors des élections municipales du 6 mai précédent. Il résidait alors avec son frère Jean, rue Soubeyranne (aujourd’hui Baroncelli) à Aimargues et “se livrait à des provocations lors des processions religieuses” qui passaient dans cette cette rue pour aller à l’église.
Dans les années 1920 il fut un des fondateurs de la coopérative de consommation La Fourmi et fit partie du syndicat autonome d’Aimargues. En 1927 il cessa de militer au Cercle d’études sociales (groupe libertaire).