Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LABERCHE, Camille

Né à Limoges le 17 septembre 1893 — mort le 21 septembre 1962 — Ouvrier céramiste ; employé de bureau — AFA — CGTSR — Limoges (Haute-Vienne) — Meudon (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 10 février 2008
dernière modification le 17 juillet 2024

par R.D.

Fils naturel d’une journalière, Camille Laberche, qui s’était marié à Limoges le 9 août 1919, demeurait dans cette ville au 5, impasse Chatou. Ouvrier céramiste il était, au début des années 1920, membre du syndicat autonome de la céramique et collabora à la série du Libertaire quotidien (1923-1925).

Les 2-4 décembre 1922 il avait participé à titre individuel au 3e congrès de l’Union anarchiste tenu à la Maison du peuple de Levallois (voir Haussard).

En 1923, avec sa compagne et leur fils, il participait à l’emprunt pour Le Libertaire quotidien. Il était à cette époque membre du syndicat du bâtiment de Reims (Marne).

Après le congrès de Paris de l’Union anarchiste communiste (30 octobre-1er novembre 1927), une scission des partisans de la synthèse s’était formée autour de Sébastien Faure dans une nouvelle organisation, l’Association des Fédéralistes anarchistes (AFA). Membre de l’AFA, Laberche collaborait à son organe La Voix libertaire (Limoge, mars 1929-juillet 1939) dont, suite à la condamnation de Maurice Langlois, il fut le gérant du 25 juin 1932 au 25 avril 1936. Après 10 ans de militantisme au syndicat autonome, estimant que les alliances autonomes-confédérés étaient préjudiciables au syndicat autonome et au syndicalisme révolutionnaire, il quittait l’organisation et le 14 avril 1933 avec A. Perrissaguet créait le groupe intercorporatif de la CGTSR.

En novembre 1935 il fut élu au bureau de Limoges de la CGTSR aux cotés de Chalard, Ferré, Vincent, Perrissaguet, Boucharel, Peyroux et Coussy. il était alors journalier, figurait sur l’État des anarchistes de Haute-Vienne et était proposé à l’inscription au Carnet B.

En janvier 1938 Laberche vint s’installer à Meudon (Hauts-de-Seine) au 19 rue Gambeta. Il travaillait comme employé de bureau à l’établissemnt de recherches techniques du Ministère de l’air à Chamais-Meudon. La police ne signalait pas qu’il ait eu des activités en région parisienne.

Camille Laberche est décédé à Limoges le 21 septembre 1962.


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