Jean Guégan s’était engagé volontaire le 5 juin 1886 au 1er régiment de zouaves dont il fut libéré en juin 1890. Ouvrier typographe il demeura 1bis rue de Bièvre (Paris 5) jusqu’en 1917 où il s’installa 45 rue de Palikao (Paris 20). Le 26 avril 1909 il avait été condamné à 15 jours de prison et 5f d’amende pour « outrage à la pudeur et ivresse ». Membre de la chambre syndicale typographique, il résida avant guerre à La Ruche de Sébastien Faure. Pendant la première guerre mondiale où son fils a été tué, il travailla comme typo, à partir de 1918, à l’imprimerie coopérative La Fraternelle fondée par S. Faure et à laquelle il avait souscrit 14 actions.