Né de mère inconnue Lucien Lecourtier avait été reconnu par son père le chaudronnier Henri François Lecourtier.

En mars 1909, Lucien Lecourtier, militant individualiste qui demeurait 33 rue des Bois (19e arrondissement), avait remplacé Jeanne Morand emprisonnée à la gérance de l’hebdomadaire L’anarchie (Paris-Robinson, avril 1905-30 juillet 1914) fondé par Amandine Mahé et Albert Libertad. Poursuivi pour “apologie de crime de meurtre” suite à l’article « un homme » paru dans le numéro du 29 juillet 1909, recherché et en fuite, il fut remplacé à ce poste en août par Maurce Imbard. Cette même année 1909 la police signalait sa disparition de Paris et début décembre il était condamné par défaut à 3 mois de prison et 500 francs d’amende pour l’article "Aux soldats" signé.Maurice le Vieux, pseudonyme de Michel Antoine, paru dans L’anarchie du 20 mai 1909.

Pendant la première guerre mondiale, Lucien Lecourtier fut mobilisé au 1er régiment de zouaves de Saint-Denis (février 1916) et fut décoré de la Coix de guerre.

En octobre 11918 il avait épousé à Paris la coutirière.Alice Maria Nicouleau. Il travaillait alors dans une menuiserie et résidait 13 quai de l’Ourcq à Pantin.

En 1923 il figurait toujours sur une liste d’anarchistes disparus du département de la Seine.

Lucien Lecourtier est décédé le 16 janvier 1977 au Raincy.