Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Barcelone en 1909 —

BESTIT BUBE, Lorenzo

Typographe — MLE- CNT — Barcelone (Catalogne) & Caracas
Article mis en ligne le 23 novembre 2006
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Fils d’un militant du syndicat Fabril y Textil de Barcelone, Lorenzo Bestit Bube avait fréquenté dès l’enfance les réunions de l’Athénée libertaire et participé aux réunions du groupe anarchiste Sol y Vida qui sous couvert d’excursions coordonnait et organisait le mouvement anarchiste de la région.
Pendant la dictature de Primo de Rivera il était copropriétaire d’une imprimerie où il travaillait comme typographe et éditait la revue Lumen.
En 1927 il était le secrétaire de la Fédération des groupes anarchistes de Barcelone et avait été détenu. Il était également le bibliothécaire de l’Athénée de Clot. En 1928 il était à nouveau arrêté pour « délit d’imprimerie » et participation à des réunions clandestines de la FAI. Amnistié par le gouvernement Balaguer, il passait immédiatement en France pour échapper au service militaire.

Revenu en Espagne lors de la proclamation de la République, il éditait la revue pour enfants Floreal dont il était un des rédacteurs. Il travallait parrallèlement aux ateliers qui éditaient les journaux Solidaridad obrera et Tierra y libertad. Vers 1935 il était le secrétaire de la section du jouet du syndicat CNT du bois.

Pendant la révolution il a été responsable d’un atelier collectivisé puis milicien sur le front.

Exilé en France à la fin de la guerre civile, il a été interné au camp de Saint-Cyprien, puis à celui d’Agde avant d’obtenir l’autorisation d’émigrer en Amérique latine. En 1940 il était à Saint-Domingue, puis s’installait au Vénézuela où de 1943 à 1945 il allait être le porte parole de la CNT à Caracas. En 1946 il était le responsable à la propagande de la Sous délégation de la CNT au Venezuela.
Il a collaboré à la revue monographique Ruta (Caracas).

Lorenzo Bestit vivait à Caracas en 1985.


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