Fils des réfugiés espagnols Juan Lopez Caravajal et Josefina Gasquez, membres de la CNT, avec lesquels il avait passé sa petite enfance en Argentine, Helios Lopez était en 1968 membre des Jeunesses syndicalistes de la CNTF de Lyon. Il intégra ensuite l’Organisation Révolutionnaire Anarchiste (ORA) dont il fut l’un des organisateurs dans la région.
En 1973 il aida la rédaction du nouveau journal libertaire IRL-Informations rassemblées à Lyon (n°1, décembre 1973) en lui faisant don d’une machine à écrire. Cette nouvelle publication était totalement indépendante des organisations anarchistes alors existantes.
A cette même époque il fut l’un des animateurs du comité de soutien à Daniel Pinos, insoumis.
Employé au service de la voirie de la communauté urbaine de Lyon, il cessa de militer dans le mouvement libertaire au début des années 1980 et devint l’un des responsables du syndicat CFDT-Interco de la Communauté Urbaine de Lyon