Signalé comme sumpathisant socialiste mais inscrit dans aucune organisation, Giovanni Martini avait émigré légalement en France en avril 1926 et s’était installé à Bédarieux (Hérault) où il allait travailler dans les mines de charcon de Cresensac. En 1932 il était signalé par les autorités comme appartenant à un groupe « subversif ». Volontaire en Espagne à partir du 23 août 1936, il passa huit mois au front puis était envoyé dans ine collectivité agricole où il militait au syndicat CNT des paysans. Il aurait selon les autorités fascistes italiennes effectué plusieurs voyages entre Barcelone, Bruxelles et Paris pour s’y occuper de l’acheminement d’hommes et de matériel pour l’Espagne. Le 29 juillet 1937, suite aux évènements de mai, il était arrêté par les communistes à Prat de Llobregat avec d’autres militants italiens dont Ermanno Neri. Giovanni Martini ne fut libéré de prison que quelques jours avant la chute de Barcelone. Passé en France en février 1939, il figurait sur une liste 117 noms de militants du groupe anarchiste Liberta o morte du camp d’Argelès-sur-Mer, émise par les autorités fascistes italiennes. En 1943 il était à Bédarieux mais on ignore ce qu’il est devenu par la suite.
Né à Citta di Castello le 25 juin 1905
MARTINI, Giovanni
Ouvrier agricole ; mineur — Bédarieux (Hérault) — Barcelone (Catalogne)