Au début du XXe siècle Jules Blanchon, qui demeurait rue du Pont, organisait des conférences anarchistes à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Fiché comme anarchiste et antimilitariste, la police le considérait comme le responsable local des anarchistes. Membre de la Jeunesse syndicaliste, il avait envoyé en 1904, sous pli fermé, des textes antimilitaristes à de jeunes soldats de la circonscription de Monceau. La police soulignait qu’en cas de mobilisation, il était capable « d’entraver le fonctionnement des services ». Début 1904 il travaillait, semble-t-il, à la tuilerie Saint-Pierre à Montceau. L’année suivante il étai le secrétaire des Jeunesses Syndicalistes.
A l’automne 1908 il était chargé des souscriptions et des abonnements au journal Le Cri de Saône-et-Loire. Il collaborait également à la rubrique “Mouvement social” dans Les Temps nouveaux de Jean Grave. Au début des années 1910 il demeurait rue du Pont et était l’un des diffuseurs des Temps nouveaux.
En 1914 il était le secrétaire du groupe local de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) qui se réunissait au Café de la Gaule et dont faisait notamment partie Laplace.