Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Ballobar del Cinca (Huesca) en 1915 — mort le 27 février 1992

MASOT, José

Berger ; maçon — MLE — CNT — Ballobar (Aragon) — Pamiers (Ariège)
Article mis en ligne le 12 juillet 2008
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Berger dès l’âge de 16 ans, José Masot avait adhéré au syndicat CNT des paysans de Ballobar del Cinca et à l’Ateneo libertario où il apprit à lire et à écrire. En juillet 1936, il participa à la résistance au coup d’État franquiste à Ballobar puis s’enrôla dans la Colonne Durruti où il resta jusqu’à la Retirada de février 1939. Passé en France il fut interné au camp du Vernet puis à Septfonds avant d’être enrôlé dans un bataillon de travailleurs et envoyé à Cherbourg. Arrêté par les Allemands pendant l’occupation, sans doute au titre du STO, il fut interné au camp de Saint-Bris (Lanche) dont il s’évada en juillet 1944 avec son frère Emiliano. Installé à la libération à Pamiers où il travaillait comme maçon, José Masot a milité à la FL de la CNT en exil jusqu’à son décès survenu dans cette ville le 27 février 1992.


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