Antonin Meunier, comme son frère Pierre, était ouvrier polisseur à Saint-Étienne et membre des jeunesses libertaires et des Jeunesses Syndicalistes. Avec Miallon et François Poinard, il contribua dans les années 1920 à faire passer dans l’autonomie puis à la CGTSR le syndicat des polisseurs CGT.
Aux cotés notamment de Frémont, Ribeyron, Faucier, Louzon et Prudhommeaux, il fut en juillet 1935 l’un des signataires du Manifeste-appel à la Conférence nationale contre la guerre et l’union sacrée qui se tint en aiût suivant. En 1934-1936 il était le secrétaire de l’union locale de la CGTSR. En octobre 1936 en tant que secrétaire de l’UL-CGSR et avec F. Poinard du Comité anarcho-syndicaliste stéphanois, il protesta contre l’organisation par l’union anarchiste d’un meeting le 23 octobre au Vel d’hiv à Paris où, outre Durruti, Sébastien Faure et P. Besnard, devaient également prendre la parole Léon Jouhaux pour la CGT et Marceau Pivert de la SFIO.
En 1938 il était membre du groupe local de la Fédération anarchiste de langue française (FAF) et du syndicat des polisseurs qui comptait alors une trentaine de membres. Sa compagne, vendeuse sur les marchés, était également militante.