Émigré en France, Juan Nicolau, qui travaillait comme mineur, était au début des années 1920 membre avec notamment les deux frères Artigues, Mercheim, les espagnols Formo et Fidel Marti, du groupe anarchiste de la Grand-Combe dont il aurait été l’un des fondateurs. Le groupe se réunissait en 1923 au café de Paris dont le patron Toulouse avait mis une salle à la disposition du groupe et du syndicat CGTU. Selon la police le groupe comprenait une dizaine de membres dont sept étrangers. Juan Nicolau partait ensuite à Saint-Étienne et était signalé sur les États des anarchistes comme étant « à surveiller ».