Exilé en France après la prise du pouvoir par les fascistes, Emilio Pedrieri résidait à Marseille où en 1933 il faisait partie de la coopérative du bâtiment formée autour de notamment Dino Angeli, Gino Balestri, Pio Turroni et Celso Persici, qui avait permis à de nombreux camarades de trouver du travail.
Le 30 octobre 1932 ; il avait été arrêté à Fontenay-sous-Bois avec Pompeo Franchi, Bruno Gualandi, Ulisse Merli et Ruggero Cingolari lors d’une réunion tenue pour reprendre l’édition du journal Umanità nova.
Il fut l’objet d’un arrêté d’expulsion avant 1936. Le 5 octobre 1940, il fut l’objet d’un avis de recherche des autorités italiennes transmis à la police allemande à Paris où il résidait et demandant qu’il soit arrêté et remis à la police des frontières.