Ricardo Peña Vallespin avait adhéré très jeune au mouvement libertaire. Militant du syndicat Hygiène et propreté de Barcelone, il avait été nommé en 1930 membre du Comité péninsulaire de la Fédération anarchiste ibérique (FAI). En 1932 il était membre du Comité national de la CNT et participait à des entretiens avec Pedro Vallina pour résoudre à Séville le cas de Miguel Mendiola, secrétaire de la régionale andalouse, qui venait d’être destitué après avoir été accusé par Vallina d’être le responsable de l’échec d’un mouvement insurrectionnel.
Pendant la guerre civile, il s’enrôlait dans le Bataillon Malatesta. Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Pendant l’occupation il participa à la résistance en Haute-Savoie. Arrêté par la Gestapo en 1943, il fut déporté au camp de concentration de Buchenwald dont il ne fut libéré qu’en 1945, atteint de tuberculose.
En 1947 il fut le délégué de la FL d’Aix-les-Bains au 2e congrès tenu par le MLE-CNT à Toulouse. Il s’installait ensuite à Perpignan où il allait militer à la FL-CNT ainsi qu’à la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) dont il fut le trésorier local. Ricardo Peña Vallespin est décédé à l’hôpital des Carmes de Perpignan le 21 janvier 1956.
Œuvres : Ricardo Peña est l’uateur d’un très grand nombre de nouvelles parues pour la plupart dans la collection La Novela ideal à Barcelone : — El amo (1932) ; — El asedio (1929) ; — Como se debe amar (1935) ; — Cerebro y corazon (1930) ; — De la vida que pasa (1934) ; — La Hechizada (1931) ; — Indice rojo (1933) ; — Las leyes del mal (s.d.) ; — Llamas de odio (1926) ; — La propra obra (s.d.) ; — Que salga el autor (Ed. Crisol, s.d.) ; — Redencion (1933) ; — Tribunal de amor (1934) ; — La virgen tonta (s.d.).