Marié et père d’un enfant, Libéral Pequinot était considéré par la police comme « intelligent et bon causeur » et « exerçant une certaine influence sur ses camarades de l’usine Werminck où il travaille comme ouvrier verrier ». En 1908 il assistait comme délégué au 10e congrès de la CGT (16e congrès national corporatif) ainsi qu’à la troisième conférence des Bourses du travail (5-12 octobre, Marseille).
En 1912 Libéral Pequinot était membre du groupe de propagande révolutionnaire et antimilitariste fondé à la Madrague par Gaëtan Antonsanti. Il était considéré comme l’un des militants les plus actifs de ce groupe dont faisaient également partie Léopold Fouque, Eugène Audier, Pierre Mino, Arthur Nutti, Cassien Oddo, Émile Paris et Felix Trotta.