Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PEREZ GUZMAN, Juan

Né à Belmez (Cordoba) le 16 janvier 1897 — mort le 7 mai 1970 — Mineur — MLE — CNT — Belmez (Andalousie) — Barcelone (Catalogne) — Decazeville (Aveyron)
Article mis en ligne le 27 décembre 2008
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Juan Pérez Guzman avait adhéré au mouvement libertaire dès son adolescence. Pendant la dictature de Primo de Rivera il avait du s’exiler en France dont, en 1930, suite à son militantisme, il fut expulsé. Juan Pérez Guzman s’installa alors à Barcelone.

Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné en camp puis, sans doute lors de la déclaration de guerre, fut transféré en Afrique du nord et interné dans un des camps du Sahara. Après le débarquement américain en Algérie, il s’engagea dans les forces alliées avec lesquelles il combattra jusqu’en 1945.

A la libération il s’installa à Decazeville où il travailla comme mineur et fut l’un des animateurs de la FL-CNT dont il fut le délégué à la plupart des congrès et assemblées pleinières tenues par l’organisation en exil. Juan Pérez Guzman fut également, dans les années 1950-1960 un collaborateur assidu de la presse libertaire de l’exil dont Boletin Informativo (Paris), Boletin Interno CIR, Boletin Rodano-Alpes, Le Combat syndicaliste, Espoir, Nervio (Paris), Nueva Senda, Solidaridad, Simiente Libertaria (Caracas), Solidaridad et Solidaridad obrera.

Juan Pérez Guzman est décédé à Decazeville le 7 mai 1970.


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