Socialiste révolutionnaire anarchisant, Jean Perrichon était, dans les années 1890, l’un des animateurs du syndicat des mineurs de la vallée du Gier, à la Grand-Croix (Loire), siégeait à son conseil d’administration et était également président de la société de secours mutuels. Lié aux militants anarchistes de Lyon et Saint-Étienne, il était inscrit sur la liste des éléments dangereux, mais une perquisition chez lui, en janvier 1894, fut infructueuse à l’exception d’un numéro de L’Insurgé. En 1896, il fut rayé, bien que ses idées n’aient pas varié ; il continuait à jouer un rôle dirigeant dans les organisations syndicales locales.