Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PIJOAN, Francisco

Né à Videpest (Manresa) vers 1898 — mort en 1970 — Ouvrier du bois et du bâtiment ; paysan — MLE — CNT — Manresa & Barcelone (Catalogne) — Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 13 janvier 2009
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Né dans une famille paysanne, Francisco Pijoan fut un autodidacte de grande culture. Il milita au syndicat CNT du bois puis de la construction à Manresa et Barcelone. Vers 1916 il était l’administrateur de la Fédération locale de la CNT de Manresa. Plusieurs fois détenu entre 1921 et 1922, il était le trésorier du Comité régional catalan et dut s’exiler en France lors de la dictature de Primo de Rivera.

En 1927 il était expulsé de France et retournait en Espagne sans doute à Reus dont, en mars 1933, il fut le délégué lors d’une assemblée pleinière régionale. Pendant la révolution il fut le fondateur de la Collectivité agricole de Reus. Membre du Comité comarcal, trésorier des syndicats paysans de Catalogne, il participa comme délégué de Reus à l’assemblée pleinière des syndicats paysans du 5 septembre 1936 et au Congrès régional catalan en octobre.

Exilé en France lors de la Retirada il a été interné dans divers camps avant de s’installer à Perpignan où il militera à la FL-CNT de l’exil jusqu’à son décès survenu dans cette ville en 1970.


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