Après une enfance passée en Angola, A Pimentel, qui était d’origine juive, était rentré au Portugal. Il s’était d’abor installé à Setubal puis avait gagné Lisbonne où dans les années 1930-1931 il était membre des jeunesses syndicalistes de la CGT, ce qui lui vaudra d’être rapidement arrêté. Pendant son emprisonnement sa compagne décédait, laissant deux enfants en bas âge. A. Pimentel était autorisé à assister à l’enterrement mais dut réintégrer la prison à la fin de la cérémonie.
A sa libération, il commença à militer au sein du mouvement espérantiste et devint, avec Alberto Pedro, le représentant du mouvement SAT au Portugal. Diplômé en lettres, ce dont il ne faisait jamais état état refusant tous titres honorifiques, il fut l’auteur d’un livre d’enseignement de l’espéranto.
Militant au groupe syndicaliste libertaire Esperanza, il travailla comme comptable dans plusieurs entreprises commerciales indistrielles de Lisbonne. En 1945 il entrait au comité confédéral clandestin de la CGT et était élu au Conseil fédéral de l’organisation. Début 1948, pour des raisons personnelles, il cessait de militer et décédait peu après d’une crise cardiaque.