José Pomar Peña avait commencé à militer très tôt dans le mouvement libertaire. Lors de l’inssurection libertaire de décembre 1933 il fut arrêté et emprisonné à Jaca. Pendant la révolution il présida la collectivité agricole d’Alcampel avant de s’enrôler dans la 26e Division (Colonne Durruti) jusqu’à la fin de la guerre.
Passé en France lors de la Retirada il fut interné aux camps du Barcarès et de Saint-Cyprien. Pendant l’occuparion il fut arrêté en mai 1941 et interné au camp de Moissac (Dordogne) dont il parvint à s’évader avant d’être envoyé en Allemagne. En 1942 il fut une nouvelle fois arrêté et parvint à s’échapper. Après avoir vécu dans la clandestinité jusqu’en 1944, il participait à la libération à la reconstruction de la CNT en exil à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) où en 1949 il était le secrétaire à la coordination de la fédération locale CNT.
Il s’installa par la suite à Bédarieux (Hérault) où dans les années 1970-1980 il participait aux activités du groupe des Agrupaciónes confederales de Béziers-Montady, tendance qui publiait le journal Frente Libertario. Fidéle abonné de la revue Polemica (Barcelone), il était dans les dernières années de sa vie en relations avec Ramon Alvarez Palomo et Felix Carrasquer. José Pomar Peña est décédé à Montpellier le 28 octobre 1993 après avoir été renversé par une voiture.