Exilé en France dans les années 1920, Sebastian Pons Rocca fut, avec Jaria et Callado, l’un des responsables du Comité Pro-presos (soutien aux prisonniers) de Marseille. Il était alors marchand ambulant et était classé comme « propagandiste très actif » à Marseille et dans la région. A la fin 1923 il mena une campagne contre l’inculpation de militants espagnols accusés de l’assassinat d’un cafetier à Puisserguiser (Hérault) ce qui lui valut d’être expulsé en juillet 1924 avec Julian Valles le secrétaire du Comité pro-presos.
Après les évènements de mai 1937 à Barcelone, il revint à Marseille où il résidait 77 rue Guérin et était considéré par la police comme l’un des principaux animateurs du mouvement libertaire dans le département. Il était alors membre du groupe animé par Jacques Casanova et affilié à la Fédération anarchiste provençale.
Il pourrait y avaoir identité avec S. Pons qui, le 19 novembre 1920 avait participé avec Gaspar Ibañez et V. Elias à la fondation de la société ouvrière La Altruista de Minorque dont le siège se trouvait à son domicile 103 calle Cifuentes.