Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Gairo Nuovo le 1er mai 1907

PUDDU, Enrico « Henri »

(Bouches-du-Rhône) — Valence (Levant)
Article mis en ligne le 23 février 2009
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Comme ses frères Angelo et Paolo, Enrico Puddu s’était exilé en France après la prise de pouvoir par les fascistes. Le 30 octobre 1930, au tribunal d’Aix-en-Provence, il était jugé avec son frère Angelo et était condamné à une peine de 2 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour pour « recel d’explosifs er port d’armes ». Il fut expulsé de France le 17 avril 1931 et partit sans doute en Belgique où se trouvait son frère Paolo.

A l’été 1936, il fut volontaire en Espagne et devint conseiller de la CNT à Valence (Levant). Après les évènements de mai 1937, il fut arrêté par les staliniens et interné au camp d’Alcira jusqu’au débit 1939. passé en France lors de la Retirada il fut interné au camp d’Argelès puis au Vernet d’Ariège

En 1940 il fut arrêté (en Belgique ou en France) et rapatrié en Italie. Le 28 octobre 1940, à la prison où il était en attente de transfert au confinat, il refusa de se nourrir pour protester contre l’anniversaire de la marche sur Rome. Interné à Ventotene il fut sans doute transféré ensuite au camp de Renicci d’Anghiari. Enrico Puddu adhéra après guerre au Parti Socialiste Italien (PSI).


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