Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PUIG ALEGRE, Gustavo « Espartaco PUIG »

Né à Tarrasa en 1901 — fusillé le 14 avril 1942 — FAI — CNT — UGT — Tarrasa (Catalogne)
Article mis en ligne le 24 février 2009
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Les informations sur le militant anarchiste et naturiste Gustavo Puig Alegre sont parfois contradictoires. Activiste à Tarrasa, il était connu sous le nom de Espartaco Puig et a collaboré à plusieurs titres de la presse libertaire dont Brazo y Cerebro (Tarrasa, 1932, 6 numéros), Etica (Barcelone, 1927-1928), La Revista Blanca (Barcelone), El Sembrador (Igualada, 1930-1934) et Vida Nueva (Tarrasa, 1936). Il fut l’un des organisateurs en 1927 du groupe local de la Fédération anarchiste ibérique (FAI).

Président du syndicat Fabril de Tarrasa, il fut délégué au troisième congrès (dit du Conservatoire) de la CNT tenu à Madrid en juin 1931, puis fut l’un des signataires en août du Manifeste des Trente. L’année suivante il était arrêté en janvier 1932 après les évènements de Figols, puis à partir de septembre fut le bibliothècaire de L’Ateneo de Estudios Sociales de Tarrasa. Gustavo Puig a été l’un des fondateurs de la société mutulaiste La Mutualidad Cultural de Tarrasa.

A l’automne 1936 il fit nommé Conseiller au travail de la municipalité de Tarrasa. Puis début 1937 il adhérait à l’UGT selon certains parceque certains compagnons l’auraient empêché d’agir comme il l’entendait, et selon d’autres parcequ’il aurait été récupéré par les communistes, ce qui semble peu probable.

Exilé en France lors de la Retirada, il fut arrêté pendant la guerre, extradé par les autorités de Vichy et fusillé au camp de la Bota le 14 avril 1942.


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