Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PUYOL ALBENIZ, José Maria

Né à Cascante (Navarre) vers 1881 — mort le 15 septembre 1964 — MLE — CNT — Valence & Alicante (Levant)– Alger & Boufarik (Algérie) — Hyères (Var)
Article mis en ligne le 26 février 2009
dernière modification le 17 juillet 2024

par R.D.
José Maria Puyol Albéniz (Oran, 1945)

C’est au séminaire de Tudela que José Maria Puyol Albéniz avait acquis une solide culture et un gout pour le théâtre (il fut comme d’autres membres de sa famille, acteur).

Émigré aux Amériques il resta de nombreuses années en Argentine et en Uruguay avant de rentrer en Espagne lors de la proclamation de la République et de s’installer à Valence où il fut le co-responsable de divers journaux (El Imparcial, El Liberal, El Solo, Heraldo de Aragon).

Pendant la guerre, avec d’autres militants venus d’Argentine — dont Pacheco, Lunaza, Blancho — il collabora à la presse libertaire et fut avec J. Muñoz Congost le responsable du quotidien libertaire Liberacion (Alicante, 1937-1939). Il fut égaiement semble-t-il le responsable avec Perez Burgos de l’autre quotidien de la CNT édité à Almeria Émancipaacion (1937-1939). En mars 1939 il parvenait à s’embarquer pour l’Algérie où il allait être interné au camp de Relizanne.

Résident à Alger et Boufarik, J.M. Puyol collaborait en 1945 à Solidaridad obrera (Alger), organe du MLE en Afrique du Nord et donnait de nombreuses conférences tant à Oran qu’à Alger. Le 18 novembre 1945 il fut l’orateur à Alger de la cérémonie de pose d’une plaque en l’honneur de Miguel Cervantes, dont il se considérait comme un disciple, apposée près de la grotte qui lui avait servi de refuge lors d’une tentative d’évasion.

Plaque à Cervantes (Oran, 1945)

A l’été 1947, il avait participé à Oran à l’exposition d’art et d’artisanat espagnol organisée par la FIJ et notamment le compagnon Conrado Lizcano.

Suite à un accident, il était hospitalisé à Oran puis allait en France où il allait résider à la Colonie d’Aymare jusqu’en 1959 où il entrait dans une maison de retraite à Hyères. José Maria Puyol Albéniz est décédé à Hyères le 15 septembre 1964 et a été enterré religieusement ce qui empêcha de nombreux compagnons d’assister à ses funérailles. Selon certains, il avait été dans sa vie fortement attiré par le mysticisme et n’avait jamais cessé de rester catholique.

Outres les titres cités ci-dessus, J.M. Puyol Albéniz a collaboré à Boletin Confederal (Paris, 1961), Cenit, Combat syndicaliste, Espoir, Nao (Oran, 1946), Ruta (Caracas), Solidaridad obrera et Suplemento literario (Paris), Solidaridad obrera (Mexico), Umbral.

Œuvres : — Prensa burguesa y prensa proletaria (Ediciones Libertarias de Africa del Norte, 1945) ; — Don Quijote de Alcala de Hénarés (Ed. Solidaridad obrera, 1946) ; — Guigul o el rodar de las almas (Toulouse, 1948).


Dans la même rubrique

PUNTONI, Ezio

le 28 octobre 2024
par R.D.

PROSCHOWSKY, Axel, Robert

le 30 septembre 2024
par R.D.

PUGES FABRO, Teresa, Anna, Filomena [épouse AMELA]

le 22 juillet 2024
par R.D.

PUISSANT, Francisque, Antoine

le 21 avril 2024
par R.D.

PUIG ARTIGAS, Pedro

le 27 mars 2024
par R.D.