Militant antimilitariste et anarchiste, Martin Paulissen collabora dans les années 1930, sous le pseudonyme de Jacques Rees, à un grand nombre de revues et organes libertaires dont De Vrije Socialist, Naar de Virjheid, De Arbeiter et De Syndikalist dont il fut le rédacteur et qui était l’organe de l’organisation anarcho-syndicaliste NSV (Nederlands Syndikalistisch Vakverbond) dont en 1934 il était le secrétaire.
Pendant l’occupation allemande Rees, qui était en contact avec le syndicaliste belge A. Rosseau et le groupe Spartacus (communistes conseillistes), diffusa de nombreuses brochures clandestines. Membre en 1944 du groupe ouvrier clandestin Arbeiders Eenheid, il fut le rédacteur de son organe. Arrêté à la frontière belge, il parvint à s’évader lors du bombardement du wagon de marchandise dans lequel il était transféré bombardé, puis se cachat.
Après guerre, Martin Paulissen participa au mouvement coopératif et anarchosyndicaliste
Suite à un congrès tenu les 7 et 8 septembre 1946 à Amsterdam, Jacques Rees avait été nommé responsable du journal Socialisme van onder op dont Albert de Jong était membre de la rédaction et organe de l’organisation anarchosyndicaliste Nederland Bond van Vrije Socialisten (NBVS) adhérente à l’AIT. Les autres membres du bureau étaient L.J. Bot (président), et Th. Harsman (secrétaire)
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Décédé en 1987, ses archives ont été déposées à l’Institut d’histoire sociale d’Amsterdam.
Oeuvre : - Het fascisme : wat het is, waarheen het leidt (1937).