Edouard Rotot, qui demeurait à la libération, 39 rue des Pommiers à Pantin, était en 1945 l’un des responsables du Comité de Défense syndicaliste qui au sein de la CGT s’opposait à la prise en main du syndicat par les communistes. Il collaborait à son organe intérieur La Bataille Syndicaliste (Paris, au moins 12 numéros de mars 1945 au printemps 1946) dont les gérants étaient G. Voisin et Aimé Capelle. Il fut ensuite membre de la Fédération syndicaliste dont le siège était au 22 rue Sainte-Marthe, puis, lors de sa formation, de la CNT, où membre du syndicat des métaux avec notamment Salembier et Coutelle, il fut dès juin 1946 le secrétaire confédéral.
Les 24-26 septembre 1948, il fut le délégué des métaux de Paris au 2e congrès de la CNT tenu à Toulouse. Il y fut nommé secrétaire confédéral à la place de Jacquelin. Le bureau confédéral comprenait alors Julien Toublet, Doussot, Girard, Baliko, Mercereau, Lavigne, Benit, Polin, Bonal, Ben Ouali, Fernand Robert et A. Capelle. En 1948 il était le gérant du bulletin CNT-Métallurgie (Paris, au moins un numéro en janvier 1948) et collaborait à CNT-Action Directe (Paris, au moins 8 numéros de 1947 à avril 1948) bulletin intérieur du syndicat des métaux de la région parisienne.
Les 20-21 novembre 1948, il représenta la CNT avec Maurice Joyeux à la conférence nationale organisée par le comité national de coordination des syndicats autonomes.
En 1953 il fut le gérant d’une nouvelle série du bulletin intérieur des métaux Action Directe ; ce bulletin intérieur eut dans ses diverses séries au moins 30 numéros entre 1946 et 1954.
Edouard Rotot a également collaboré à Ce qu’il faut dire (Paris, 1944-1948), au Combat syndicaliste ainsi qu’à l’organe de la fédération anarchiste, Le Monde Libertaire dans les années 1960 avec sa compagne Jacqueline et leur fils Marcel.