Secrétaire du groupe anarchiste des Lilas où il demeurait 45 sente des Epinettes, Émile Brière, marié, ouvrier monteur en chauffage syndiqué, participa à ce titre au congrès de l’Union anarchiste communiste (UAC), dit congrès de l’unification, qui se tint à Paris, 20-21 mai 1934 et où il nommé, avec Ringeas, représentant des Jeunesses anarchistes à la commission administrative de l’UA, ainsi qu’à ceux des 12-13 avril 1936 et 29 octobre-1er novembre 1937 qui eurent lieu également à Paris. Il y fut, chaque fois, élu membre de la commission administrative à laquelle il appartenait encore en 1939 (voir R. Frémont). En avril 1936 il avait été candidat abstentionniste lors des élections législatives.
Pendant l’occupation, un rapport de police signalait qu’il était absent de son domicile du 37 rue Floréal aux Lilas depuis le début 1941.
En 1950 il habitait 5 rue Pasteur à Paris 11 et figurait toujours sur la liste des domiciles anarchistes à surveiller. Il était en 1952 le secrétaire adjoint du syndicat industriel des métaux de la CNTF dont les autres membres du bureau étaient Ottie (secrétaire général) et G. Yvernel (trésorier). Il collaborait également à Action directe, bulletin memsuel du syndicat industriel des métaux (SIM-CNTF) de la région parisienne dont l’administrateur était Edouard Rotot.