Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BELONIE, David

Né le 7 juin 1885 à Gignac (Lot) — mort le en prison le 22 janvier 1915 — Garçon de laboratoire et préparateur en pharmacie — Paris — Genève
Article mis en ligne le 22 juillet 2009
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.
David Belonie

David Belonie, né de père inconnu et de la couturière Marie Belonie, était devenu orphelin de mère à l’âge de 13 ans,. Sa mère s’était mariée en 1887 avec un dénomé Etienne Aububert, et était décédée le 26 mars 1898 après avoir donné naissance à un deuxième enfant nommé Etienne.

David Belonue avait alors été placé comme domestique dans une ferme à Nespouls (Corrèze) après son certificat d’études.
,Il arriva à Paris vers 1900 et commença à travailler comme garçon de laboratoire.
Parallèlement il étudiait en autodidacte diverses langues (hébreu, anglais, allemand, russe) et commençait à fréquenter les réunions anarchistes et à lire les divers es feuilles révolutionnaires.
En 1904 il allait à Londres avant de revenir en France en janvier 1905 et de travailler dans une pharmacie de Saint-Denis. Appelé au service militaire, il volait 60 frans dans sa pharmacie, s’insoumettait et et gagnait la Suisse où à Genève il était élève pharmacien. Il aurait été alors membre du groupe Germinal dont faisaient notamment partie José Estivalis Armand Guerra et Octave Guidu.Il devient un spécialiste dans la fabrication de faux papiers. En 1907, la police suisse le signale comme un « redoutable révolutionnaire, partisan convaincu de la propagande par le fait »

Cette même année 1907 il récupéra ses papiers d’identité pour partir en Belgique où il est fiché comme “anarchiste, faux monnayeur et souteneur”., Il est arrêté à Bruxelles en avril 1907 pour vagabondage et port de faux noms. A sa sortie de prison il retourne à Genève.
Le 22 septembre 1907, il fut expulsé du canton de Genève et partit pour Bâle. Expulsé de Suisse pour apologie de l’attentat contre l’impératrice Elisabeth d’Aurtiche, il gaggne Lyon sous une fausse identité puis Lille où il est arrêté le 14 février 1908, incorporé dans l’armée à Chaumont après avoir été condamné en 1909 6 mois de prison pour insoumision.
A sa libération en 1910 il serait aller à Lyon où il aurait rencontré Bonnot, puis à à Londres où il aurait fréquenté l’illégaliste et faux monnayeur Estaguy.

Lié par la suite à la Bande à Bonnot avec lequel il aurait travaillé à Lyon, David Bélonie fut arrêté à la Gare du Nord en possession de 5000 francs de titres le 12 mars 1912 pour complicité de vol par recel — il s’agissait des titres dérobés lors de l’attaque menée par Bonnot, Callemin et Garnier rue Ordener le 21 décembre 1911. Bélonie fut condamné, par la cour d’assises de la Seine, le 28 février 1913, à quatre ans de prison et dix ans d’interdiction de séjour. Il est décédé à la prison de Poissy le 22 janvier 1915 sans qu’on sache les raisons de ce décès.
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A leur sortie de prison aoprès 1919, plusieur membres de la Bande à Bonnot se seraient installés à Gignac dans la maison familiale de Belonie.


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