Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Villena (Alicante) le 15 août 1908 — mort le 27 avril 1996

SANCHEZ CONCA, José

Ouvrier cordonnier — MLE — CNT — Villena — Oran & Alger — Narbonne (Aude)
Article mis en ligne le 23 juillet 2009
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Cordonier et militant depuis toujours de la CNT, José Sanchez Conca fut lors de la révolution l’un des responsables de la Collectivité du cuir de Villena. Il partit ensuite pour le front où il fut commissaire. A la fin de la guerre, il parvint à gagner l’Algérie. Après avoir été à Oran, il fut arrêté par les autorités françaises et interné dans un camp du Sahara. Il s’installa ensuite à Alger où il travaillait dans une usine de pantalons.

Rapatrié en France en 1962, il s’installait à Narbonne avec sa compagne Maria Garcia Carbonell. Il fut nommé secrétaire de la FL-CNT. Après le congrès tenu à Montpellier en 1965, il fut membre des Grupos de Presencia Confederal qui s’opposeront à la ligne orthodoxe suivie par la majorité de l’organisation et se regrouperont autour du journal Frente Libertario. En 1972 il était membre du Comité de relations des Agrupaciónes confederales y libertarias.

José Sanchez Conca, qui était devenu aveugle, est décédé à Narbonne le 27 avril 1996.


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