Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SANCHEZ RAMÓN, Miguel

mort en août 1996 — MLE — CNT — Casablanca — Toulouse (Haute-Garonne) — Montpellier (Hérault)
Article mis en ligne le 23 juillet 2009
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Miguel Sánchez Ramón avait fait partie dans les derniers jours de la guerre civile, des civils et militaires républicains qui s’étaient embarqués sur le Stanbrook le dernier bateau à pouvoir quitter Alicante à destination d’Oran (Algérie). A son arrivée en Algérie il fut interné aux camps de Relizane puis de Bouarfa au Maroc. Après le débarquement allié en Afrique du Nord, il s’installait à Casablanca (Maroc) où il allait militer à la FL-CNT et au groupe culturel Armonia impulsé par les militants espagnols.

Bouarfa, construction du transaharien

En 1964 il émigrait en France et s’établissait à Toulouse où il était bientôt nommé responsable de l’administration du Secrétariat Intercontinental du MLE en exil. A la fin des années 1980 il partait, pour des raisons familiales à Montpellier (Hérault) où il militait à la FL-CNT jusqu’à son décès en août 1996. Miguel Sánchez Ramón a été incinéré le 25 août, ceint dans le drapeau rouge et noir de la confédération.


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