Marie Saut, épouse Bronnet, avait quitté ce dernier pour vivre en union libre avec le compagnon E. Salel ave lequel ele fréquentait les réunions anarchistes à Marseille et y prenait souvent la parole. La police la décrivait comme « intelligente et assez instruite » et “anarchiste très dangereuse”. Elle collabora aux journaux La Révolte et L’Agitateur. En 1892 elle fut impliquée avec son compagnon et d’autres à un prétendu vol de dynamite qui n’était qu’une machination policière.
A la fin des années 1890 elle figurait sur l’état vert et le répertoire supplémentaire des anarchistes de la région.