Né de Chiaffredo et de Lucrezia Seymand, originaires de Pontechianale dans la province de Cuneo, Giovanni Martinet vivait depuis 1928 à Barcelone en Espagne. Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut volontaire dans la Colonne Durruti et combattit sur le front d’Aragon puis à Madrid. Après la militarisation des colonnes il fut membre de la 120e Brigade Mixte de la 26e Division (ex Colonne Durruti) commandée par Ricardo Sanz. Blessé lors de l’offensive franquiste sur la Catalogne, il participa avec la Division aux combats d’arrière garde et de protection de l’exode de l’hiver 1939. Il passa la frontière avec sa brigade le 10 février 1939 dans le secteur de Bourg-Madame — La Tour de Carol. Interné au camp d’Argelès où il fit partie du groupe Liberta o Morte, il fut ensuite transféré au Fort de Mont Louis puis au camp du Vernet d’Ariège.

On ignore tout de son parcours pendant la guerre après laquelle il vivait en Italie dans les environs de Turin. Giovanni Martinet est décédé dans une maison de retraite de la province de Turin au commencement des années 1990.