José Antonio Tourman Alvarez avait été, semble-t-il, insoumis en 1917 (ou 1921 ?) et avait été conduit à pied par la Guardia Civil d’Oviedo à san Sebastian. En 1919 il était le président du Comité pro-presos et participait en juillet à un meeting à Gijon. L’année suivante il participait au congrès régional asturien de la CNT comme délégué du syndicat des transports. En février 1921, suite à un attentat commis à Gijon contre Bielo, un patron, il fut emprisonné. Il fut délégué du syndicat de la construction de Gijon au congrès de la CNT de Gijon en 1923.
Pendant la dictature de Primo de Rivera, il s’exila en France dont il ne revint qu’à la proclamation de la République en 1931. Placé sur des listes noires patronales, il ne trouva pas de travail, dut retourner en France et ne revint aux Asturies qu’après la révolution d’octobre 1934.
En septembre 1936 il fut nomme comme représentant de la CNT au Conseil des Asturies et devint le conseiller à l’industrie. Il fut ensuite le délégué du Conseil des Asturies et Leon dans la zone de Langreo. Lors de la chute du front nord, le bateau sur lequel il était évacué fut arraisonné par les franquistes et José Antonio Tourman Alvarez fut fusillé le 14 juillet 1938.
Sa compagne, Consuelo Garcia parvint à passer en France où elle décéda en 1972 à Saint-Maur-des-Fossés, à l’âge de 88 ans.